Les news de la COVID-19... (octobre 2020)


- Nouvelles du 1er octobre

- (1er octobre 2020) Une hypothèse suggère « une vague silencieuse » de troubles neurologiques liés au coronavirus. C'est plutôt inquiétant mais qu'est-ce qui n'est pas inquiétant autour de la COVID-19. Lire l'article ici.

- (1er octobre 2020) Les simulations montrent la très bonne corrélation entre les cas d'infection mesurés et les décès avec un retard de 30 jours, pour tous les pays étudiés, même si le nombre de cas mesurés n'est toujours pas le nombre de cas réels. C'est particulièrement visible pour les pays faisant face à une reprise des contaminations, qu'elle soit transitoire ou durable. On peut donc anticiper la montée des décès avec une bonne confiance, ce qui est très intéressant. Le modèle reproduit aussi très correctement le nombre de personnes en soins intensifs (voir Italie, France, Québec et Suisse). L'ensemble montre que rien n'a bien changé depuis mars-avril dernier, puisqu'aucun paramètre propre à la COVID-19 n'a été modifié depuis... Les améliorations annoncées sont donc à la marge et statistiquement non représentative. Le nombre de personnes en soins intensifs en France monte régulièrement et atteint plus de 1250 aujourd'hui, soit 18% du pic épidémique d'avril dernier ce qui est loin d'êre négligeable. Si la croissance de l'épidémie se poursuit avec la même vitesse, on sera proche de 7000 (pic d'avril) d'ici 40 jours environ... soit vers mi-novembre. A méditer. Je ne pense pas qu'on en arrivera là... au vu de la dynamique en Espagne, qui précède la notre. Mais je n'ai pas plus d'arguments sur la base des chiffres. Une chose est certaine : si les mesures ne donnent pas d'effets, alors c'est que la contamination ne se passe pas là où on le pense. Cette période est donc très intéressante pour comprendre la nature de l'épidémie.

- (1er octobre 2020) Jean Castex va demander aux maires de Paris, Lille, Lyon, Grenoble et Toulouse de prendre des mesures supplémentaires. Meilleure concertation, meilleurs résultats ? Lire l'article ici.

- (1er octobre 2020) Ces anticorps fabriqués en laboratoire sont le meilleur pari pour un traitement contre le coronavirus, mais il n'y en aura pas assez. Lire l'article ici.

- (1er octobre 2020) Le pic de l'épidémie serait proche selon cet expert qui n'est du monde de l'épidémiologie. On est à peu près d'accord ! C'est ce que j'annonçais aussi voici 15 jours. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 2 octobre

- (2 octobre 2020) Durement touchée par la Covid-19, New York peut-elle s’en relever ?. Lire l'article ici.

- (2 octobre 2020) Donald Trump a été testé positif au Covid-19 et se place en quarantaine. Lire l'article ici.

- (2 octobre 2020) Coronavirus à Marseille : A la Timone, la seconde vague déferle dans l’incertitude générale. Lire l'article ici.

- (2 octobre 2020) Coronavirus France : chiffres et annonces d'Olivier Véran. Lire l'article ici.

- (2 octobre 2020) Association de la largeur de distribution des globules rouges avec le risque de mortalité chez les adultes hospitalisés atteints d'une infection par le SARS-CoV-2. Un papier technique intéressant. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (2 octobre 2020) La faible mortalité en Afrique pourrait s’expliquer par… l’homme de Néandertal. Bizarre, un cofacteur peut-être, mais l'âge a un rôle infiniment plus puissant... Lire l'article ici.

- (2 octobre 2020) Les projections inquiétantes du Conseil scientifique. Inquiétante ? Il ne faut pas s'inquiéter outre mesure mais agir et regarder ce qui marche. C'est ce qui convaincra le plus les français. Lire l'article ici.

- (2 octobre 2020) Va-t-on vers un pic de l'épidémie bientôt en France ? Cette question taraude les esprits, à juste raison. Un échange très fructueux m'a permis d'affiner les simulations, qui restent basées sur le proxy des décès, car la série temporelle des tests reste encore et toujours bien trop incertaine. Mais les signaux faibles peuvent aussi donner des pistes intéressantes. Actuellement, vu que l'on cherche une réponse proche, et que les décès ont un retard de 30j, il faut prendre qualitativement une autre référence, qui ne soit pas les tests : les personnes en soins intensifs. On constate effectivement une légère inflexion, et si sans rien changer au code bien évidemment, on modifie légèrement les paramètres de la loi de distanciation pour décrire cette inflexion au mieux, on en déduit un maximum de la seconde vague d'ici 20 j environ pour les personnes en soins intensifs, mais aussi pour les tests, donc fin octobre. Pour les décès, le pic sera fin novembre, avec 120 décès par jour maximum. Cette estimation est sujette à caution, et devra être ajustée avec l'évolution des personnes en soins intensifs dans les prochains jours. Morale de l'histoire : quand l'épidémie repart assez lentement, comme actuellement, il faut bien regarder tous les signaux disponibles pour en tirer le jeu de paramètres le plus probable. A noter que la fin de la seconde vague serait vers fin janvier, si les fêtes de Noël ne font pas tout repartir, ce qui est très probable... la COVID-19 est une longue histoire, mais ça, on le savait dès le début.

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- Nouvelles du 3 octobre

- (3 octobre 2020) Non, les "visières menton" ne sont pas des masques de protection. Lire l'article ici.

- (3 octobre 2020) CDC identifies new Covid-19 syndrome in adults similar to MIS-C in kids. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

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- Nouvelles du 4 octobre

- (4 octobre 2020) Comment Apteeus a découvert si rapidement un médicament qui pourrait vaincre le SARS-CoV-2 ? Lire l'article ici.

- (4 octobre 2020) Comment le Rose Garden est-il devenu un cluster autour de Donald Trump ?. Quand on ne respecte pas les règles élémentaires... Lire l'article ici.

- (4 octobre 2020) Trump "va bien", ses "symptômes s'améliorent", annonce l'équipe médicale du président américain. Lire l'article ici.

- (4 octobre 2020) Face à la dégradation des indicateurs, la fermeture des bars à Paris semble inévitable. Lire l'article ici.

- (4 octobre 2020) Grâce à la personne formidable qui me transmet quotidiennement les données du Québec, je peux désormais comparer les facteurs de reproduction calculés par l'INSPQ (organisme de santé su Québec) et par le code. Compte-tenu des approches et définitions très différentes, l'accord est remarquable, en valeur absolue et en tendance aussi. Les données du Québec s'arrêtent malheureuseent le 18 septembre, alors que la remontée des cas est importante. Le R est supérieur à un dans tous les cas, c'est certain. Les cas en ICU, les décès et les tests le confirment. Depuis le 1er octobre, Montréal est entré dans une phase de restrictions importantes comme à Marseille (pire même) et jusqu'au 28 octobre. On verra les effets de cette décision. Merci en tout cas pour les données très utiles pour valider l'approche du modèle. Sa simplicité n'enlève rien à la robutesse de ses prédictions.

- (4 octobre 2020) Coronavirus à Marseille : Après plusieurs jours de baisse, les chiffres de patients en réanimation à l’APHM repartent à la hausse. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 5 octobre

- (5 octobre 2020) Plus de 1.300 personnes en réanimation en France. Lire l'article ici.

- (5 octobre 2020) Paris passe en «zone d'alerte maximale». Lire l'article ici.

- (5 octobre 2020) Le créateur japonais Kenzo Takada est mort des suites de la Covid-19. Lire l'article ici.

- (5 octobre 2020) Le gouverneur Flávio Dino annonce la deuxième phase de l'enquête sérologique au Maranhão, un des premiers états touché par la COVID-19. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

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- Nouvelles du 6 octobre

- (6 octobre 2020) Découverte d'un nouveau mécanisme de transmission du SARS-CoV-2. Le CEA a joué un rôle majeur. Lire l'article ici.

- (6 octobre 2020) La ville de Marseille veut se doter de son propre conseil scientifique. Lire l'article ici.

- (6 octobre 2020) Un papier technique sur les tests sérologiques et la complexité de la recherche des bons anticorps et la très grande variabilité suivant leur type. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (6 octobre 2020) Suivi des médicaments et des traitements contre le coronavirus. Très intéressant et utile ! Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (6 octobre 2020) Dilemme à propos des données après la troisième enquête sérologique en Inde. Pas simple de toute évidence quand la séroprévalence chute de 4% sans raison claire. On s'en doutait. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (6 octobre 2020) Didier Raoult a "complètement disjoncté", estime le Dr Roche, infectiologue à Montpellier. Lire l'article ici.

- (6 octobre 2020) Dr Toubiana - "Il n'y aura pas de deuxième vague car nous avons atteint l'immunité collective"... Ah bon ? Très bizarre tout cela. Ce monsieur ferait bien de lire les publications et de pubier lui-même (s'il y arrive) ce qu'il affirme... Lire l'article ici.

- (6 octobre 2020) D’après Philippe Klein, médecin français à Wuhan : "L’épidémie est terminée en Chine, la vie a repris son cours". Au moins, on sait ce qu'il faut faire : éradiquer le virus, ne pas le ralentir, car cela ne marche pas, vu la contagiosité du virus. Lire l'article ici.

- (6 octobre 2020) Nouvelle-Zélande a-t-elle réussi à se débarrasser deux fois de l'épidémie ? Même approche que la Chine, même succès ! Quand on suit la science et non des charlatans... Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 7 octobre

- (7 octobre 2020) Vous sentez des odeurs de cigarettes ou de déchets pourris ? Attention, c’est peut-être un nouveau signe du virus. Lire l'article ici.

- (7 octobre 2020) Voici ce à quoi ressemble le virus dans vos voies respiratoires. Instructif ! Lire l'article ici.

- (7 octobre 2020) Didier Raoult s'inquiète d'une nouvelle mutation plus virulente. Il nous les aura toutes faites !!! Le coup de la mutation du virus, un coup dans un sens, un coup dans l'autre, il a de l'humour se professeur... Lire l'article ici.

- (7 octobre 2020) Le virologue Marc Van Ranst l'affirme: "Si nous suivons ces mesures fermes, tout ira bien". Lire l'article ici.

- (7 octobre 2020) Le virus peut survivre jusqu'à neuf heures sur la peau humaine. Lire l'article ici.

- (7 octobre 2020) L'agence américaine des médicaments défie Trump sur les vaccins ! Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (7 octobre 2020) Situation en Europe : On observe un redémarrage dans presque tous les pays suivis concernant les cas de contamination, et pour ceux qui ont de l'avance comme l'Espagne ou la France, le nombre de décès quotidiens et le nombre de personnes en soins intensifs montent également de manière correlée. Il ne s'agit donc pas d'un effet du nombre de tests. En prenant en compte l'inflextion sur la série temporelle des personnes en soins intensifs, on peut estimer que cette vague atteindra son pic vers le 20-25 octobre avec environ 100 décès par jour. La suite reste encore du domaine de l'inconnu, et ceci pour toutes les simulations, quel que soit le modèle. En Suède, après une phase stationnaire, l'épidémie semble repartir assez nettement depuis 10 jours environ, mais pas encore d'impact sur les décès, ce qui est normal (30 j de délai en moyenne). L'Italie a bien géré bien la COVID-19 jusqu'à présent, mais des signes récent d'une accélération da la contamination semblent apparaitre, comme au Royaume-Uni. Donc ces pays sont à la croisée des chemins. Si les règles de distanciation sociale sont bien respectées, l'épidémie se stabilisera partout, mais la situation n'est pas robuste. Une troisème vague est possible, comme on le voit pour le Québec. A noter que les situations de la Pologne et des Pays-bas sont préoccupantes.

- (7 octobre 2020) Situation au Québec : le Québec fait face à une nette reprise de l'épidémie, qui se voit sur tous les signaux. Pas d'inflexion visible actuellement permettant d'envisager un pic à court (> 15 jours) terme. Mais les mesures sanitaires prises jusqu'au 28 octobre devraient faire leur effet. A noter l'excellent accord entre les calculs de l'INSPQ et ceux du code pour le taux de reproduction.

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- Nouvelles du 8 octobre

- (8 octobre 2020) COVID-19 : non, la contamination ne se fait pas sur une poignée de porte. Lire l'article ici.

- (8 octobre 2020) Les cafés et les bars vont fermer pour un mois à Bruxelles à partir de ce jeudi. Comme quoi il n'y apas qu'en France... Lire l'article ici.

- (8 octobre 2020) Faut-il ajouter l'aération des pièces aux gestes barrières? Peut-être !! Lire l'article ici.

- (8 octobre 2020) La France peut-elle vraiment disposer de 12.000 lits de réanimation? Lire l'article ici.

- (8 octobre 2020) La situation se dégrade en France, et le nombre de cas quotidiens de contamination augmente fortement ce mercredi. Mais un point sur un graphique ne fait pas une tendance. Il faudra plusieurs mauvaises journées comme mercredi pour en déduire que la situation générale va réellement dans la mauvaise direction. Mais plus que jamais, respectons les gestes barrières !

- (8 octobre 2020) Coronavirus : des signes d'amélioration à Lyon, la ville pourrait éviter l'alerte maximale jeudi. Lire l'article ici.

- (8 octobre 2020) "Mal élevé, impoli et désagréable" : Yann Barthès tacle violemment Didier Raoult dans Quotidien. Le druide de Marseille a fait encore des siennes !! Lire l'article ici.

- (8 octobre 2020) SARS-CoV-2 : définition, mutation, transmission du nouveau coronavirus. Un tour d'horizon assez complet. Lire l'article ici.

- (8 octobre 2020) L'Inde semble être à un tournant de l'épidémie de COVID-19. Les décès semblent durablement baisser 30 j environ après les cas de contamination. Bonne nouvelle pour ce beau pays ! La situation en Iran est toujours dramatique, avec aucun signe de ralentissement sur les décès. Une tendance positive sur les cas d'infection, mais il est trop tôt pour conclure : 100 jours avec entre 100 et 200 décès quotidiens... et cela s'aggrave. En Italie, alors que la situation semblait sous contrôle avec un ralentissement du nombre des personnes en soins intensifs, on assiste à un redémarrage de l'épidémie... Au Liban, la situation reste toujours préoccupante. On observe bien la perturbation dans la dynamique de l'épidémie consécutive au drame de Beyrouth. Les Pays-Bas ont vraiment une dynamique inquiétante. Alors qu'ils étaient montrés en exemple lors de la première vague, ils ne semblent pas bien gérer la seconde... Idem pour la Pologne et le Québec, ces trois pays présentant la même évolution. Strictement parlant, on pourrait plus parler de troisième vague (deux minimum dans la série des décès). L'épidémie dérape nettement au Royaume-Uni et de manière durable... Les cas de contamination repartent aussi en Suède, depuis 20 jours environ. Pas encore d'impact sur les décès, mais si cela continue ainsi, on aura la signature de cette évolution. En Suisse, les cas d'infection repartent aussi à la hausse, très fortement. Dans les deux semaines qui viennent, on devrait voir la signature sur les décès. Situation potentiellement préoccupante donc. L'Espagne qui a de l'avance au stade épidémique devrait amorder bientôt un reflux. A suivre.

- (8 octobre 2020) Taux de reproduction R(t) des cas de SRAS-CoV-2 au Québec, avec une explication très claire. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (8 octobre 2020) Donald Trump s’est-il vraiment remis du Covid-19 ? Des signes montrent le contraire. Lire l'article ici.

- (8 octobre 2020) Le directeur de l'ARS anticipe une "marée très forte" de nouveaux malades en Ile-de-France. Lire l'article ici.

- (8 octobre 2020) Pour la première fois depuis avril, 4.000 nouveaux cas quotidiens en Allemagne. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 9 octobre

- (9 octobre 2020) Lille, Grenoble, Lyon et Saint-Etienne passent en « alerte maximale », une annonce accueillie avec un certain fatalisme. Lire l'article ici.

- (9 octobre 2020) Dans quelle mesure la COVID-19 s'est-il propagé en Inde? Ce que nous disent les récentes enquêtes sérologiques. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

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- Nouvelles du 10 octobre

- (10 octobre 2020) Pourquoi le gouvernement n’a-t-il pas augmenté les capacités de lits de réanimation ?. Lire l'article ici.

- (10 octobre 2020) Les grandes villes peuvent-elles s’en sortir ?. En avril, j'avais souligné que la COVID-19 était une maladie des grandes villes avec beaucoup de personnes âgées (> 65 ans !). C'est bien ce que l'on a depuis que le virus a diffusé de partout.Lire l'article ici.

- (10 octobre 2020) "Jusqu'à l'été prochain": le président du Conseil scientifique avertit que l'épidémie de la COVID-19 va durer. Lire l'article ici.

- (10 octobre 2020) SARS-CoV-2 : des scientifiques ont développé un test basé sur la technologie CRISPR-Cas9. Lire l'article ici.

- (10 octobre 2020) L'évolution de l'immunité après l'infection. Lire l'article ici.

- (10 octobre 2020) Pourquoi ouvrir vos fenêtres est essentiel pour combattre le virus. Lire l'article ici.

- (10 octobre 2020) Bruno Lina, virologue à Lyon, fait le point sur le traitement et les vaccins contre le coronavirus. Lire l'article ici.

- (10 octobre 2020) Le gouvernement espagnol décrète l'état d'alerte dans la région de Madrid. Lire l'article ici.

- (10 octobre 2020) La situation en France continue de s'aggraver, notamment pour les cas de contamination. Pour les personnes en soins intensifs, elle reste cependant sur la dynamique d'un ralentissement, qui conduit à penser qu'un pic de l'épidémie interviendra à la fain du mois d'octobre. Même les décès marques une telle inflexion (légère et avec du bruit néanmoins). Donc les simulations restent encore favorables, mais si la tournure change, les prédictions évolueront évidemment. C'est le cas en Italie, où les personnes en soins intensifs se sont mises à augmenter plus fortement que prévu depuis quelques jours. Signe d'un dérapage après une une bonne gestion pourtant ! Comme je l'ai souligné àmaintes reprises, les prédictions en phase montante d'épidémie (première ou seconde vagues) sont très imprécises, et ceci pour tout modèle, car le dernier jour, plus élevé que les précédents pondère défavorablement.

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- Nouvelles du 11 octobre

- (11 octobre 2020) Le bilan du coronavirus en France, samedi 10 octobre 2020. Lire l'article ici.

- (11 octobre 2020) La situation s'est nettement dégradée hier en France, mais aussi dans d'autres pays d'Europe. Pour le France, en suivant la dynamique des infections, le R est repassé au-dessus de 1, nettement, mais c'est peu précis par définition dans cette phase ascendante, comme déjà démontré. Maintenant, on peut s'interroger sur cette flambée alors que de plus en plus de gens portent le masque et que les gestes barrière rentrent peu à peu dans les habitudes du quotidien. On doit certainement manquer une source importante de contamination. Ou est-ce la conséquence de semaines de relachementpar le passé ?

- (11 octobre 2020) Le coronavirus dévoilé ! Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (11 octobre 2020) Comment les chauves-souris vivent-elles avec autant de virus? Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (11 octobre 2020) Trump vante un "remède" contre le covid, le docteur Fauci pondère. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 12 octobre

- (12 octobre 2020) Le coronavirus peut survivre 28 jours sur un écran de smartphone ou un billet, selon une nouvelle étude. Lire l'article ici.

- (12 octobre 2020) Cartes de France de la COVID-19 par département et en temps réel. Lire l'article ici.

- (12 octobre 2020) . Lire l'article ici.

- (12 octobre 2020) Le futur vaccin sera-t-il administré par le nez? Lire l'article ici.

- (12 octobre 2020) Les animaux domestiques peuvent aussi être infectés. Lire l'article ici.

- (12 octobre 2020) L'immunité croisée refait surface. Nouvelle intéressante. Lire l'article ici.

- (12 octobre 2020) Les chances sont faibles d'avoir une deuxième vague de COVID-19 au Pakistan. Pourquoi ? Immunité collective. . Lire l'article ici. Merci pour le lien !.

- (12 octobre 2020) Surpeuplement et forme des épidémies de COVID-19. Je l'avais écrit en avril dernier ! Une évidence bien justifiée par la probabilité d'interaction élevée dans les villes. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (12 octobre 2020) Un histogramme dynamique montrant bien que les jeunes de 20-29 and ont été largement infectés par le SARS-CoV-2, et que l'épidémie s'est ensuite propagée aux couches plus âgées de la population, avec un impact notable sur la létalité. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (12 octobre 2020) Une nouvelle version de StopCovid est attendue le 22 octobre. Lire l'article ici.

- (12 octobre 2020) une augmentation inquiétante du nombre de cas de coronavirus, notamment chez les jeunes. Lire l'article ici.

- (12 octobre 2020) L'état d'alerte maximale prolongé jusqu'au 27/10 à Aix-en-Provence et Marseille. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 13 octobre

- (13 octobre 2020) Pourquoi la Covid-19 se répand insidieusement ? C'est surtout son caractère asymptomatique pour la plupart des personnes atteintes qui la cause de cette situation. Lire l'article ici.

- (13 octobre 2020) Comment le SARS-CoV-2 altère (aussi) l'audition. Lire l'article ici.

- (13 octobre 2020) Décision radicale en Chine après la découverte de 6 cas de coronavirus dans une métropole de 9 millions d'habitants. Toujours l'approche de l'éradication du virus. Lire l'article ici.

- (13 octobre 2020) Le vaccin contre la tuberculose vieux de 100 ans pourrait aider les patients sévères. Lire l'article ici.

- (13 octobre 2020) Des milliers de visons vont être abattus à cause la COVID-19 au Danemark. Lire l'article ici.

- (13 octobre 2020) Espoir sur un médicament utilisé contre l’ulcère et les infections. Lire l'article ici.

- (13 octobre 2020) Environ 75000 Américains de plus sont morts de la pandémie de COVID-19 par rapport au printemps et à l'été, selon une étude. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (13 octobre 2020) Le taux d'incidence passe à 413 pour 100.000 habitants à Paris. Lire l'article ici.

- (13 octobre 2020) Les décès montent un peu partout dans le monde avec la seconde vague, en accord avec les prédictions (30 j après les cas), et un niveau de létalité inchangé depuis mars dernier, ce qui souligne l'absence de réels traitements efficaces. Tout ce que l'on a fait jusqu'à présent en terme de protocole et de soins est à la marge (10-15% d'amélioration, c'est possible compte-tenu du bruit des séries). C'est particulièrement frappant pour la Corée du Sud, où l'on peut comparer quantitativement les deux vagues importantes séparées de 5 mois, un pays à la pointe sur le plan médical, et qui a toujours beaucoup testé. Maintenant, on a l'impression en Europe notamment d'une tétanie fasse à cette vague, dont le premier impact, bien plus immédiat, est la remontée significative des personnes en soins intensifs. En France, ce nombre a été multiplié par 5 en quelques semaines, ravivant le spectre d'un tsunami bloquant les hôpitaux et donc condamnant les malades d'autres pathologies graves. Sans être alarmante, la situation est donc sérieuse, puisqu'on a atteint 22% du niveau de la première vague. Il y a une semaine, on pouvait estimer à partir de la légère inflexion, que le pic de la seconde vague serait à la fin du mois d'octobre. Depuis, l'épidémie a flambé, et la perspective du pic s'est éloignée mais n'a pas disparu. Personne ne sait ce qu'il va se passer actuellement. Il n'existe aucun code permettant de prédire l'avenir. Quel que soit son degré de sophistication. Il faut attendre et surtout agir. L'annonce que l'on mettrait en place des couvres-feu, pour réduire les échanges d'ordre privé (puisqu'il s'agit de cela finalement) est peut-être la clé d'une approche permettant de concilier le maintien d'une activité économique avec un blocage des sources de contamination. Il est clair que si toutes les mesures appliquées (masque, gestes barrières, etc) contribuent à ralentir la progression de l'épidémie, celles-ci ne semblent pas suffisantes pour enclencher un vrai recul de celle-ci. Ces privations de liberté sont dures à vivre pour tous, mais c'est le prix à payer pour que les malades qui ne sont pas atteints par la COVID-19 n'en meurent pas indirectement par des services de santé saturés.

- (13 octobre 2020) C’est incroyable le peu que nous avons appris en 7 mois... Très instructive interview du Gouverneur Cuomo de l'état de New-York à propos de la sortie de son livre sur la COVID-19 Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (13 octobre 2020) Transmission du SARS-CoV-2 par les enfants et les adolescents. L'impact de la contamination en milieu familial peut être significatif Un preprint très intéressant sur cette question récurrente. Attention, preprint n'est pas publication ! Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (13 octobre 2020) De l'impact nul d'un confinement sur la dynamique d'une épidémie ! Bel exemple en Inde. C'est l'acceptation de la population sur des restrictions de liberté qui fait le succès d'une lutte contre une épidémie majeure. Décréter un confinement n'est donc pas la garantie du succès, à moins que l'état déploie des moyens considérables pour le forcer... Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (13 octobre 2020) Voyons-nous enfin une lumière au bout du tunnel COVID-19 de l'Inde? C'est possible, car à l'échelle du pays, on voit clairement une inflexion durable des décès et des cas de contamination. Comme Sao Paulo, Fortaleza ou Manaus au Brésil, les grandes villes auraient atteint l'immunité collective, ce qui expliquarait cette décrue naturelle, les campagnes jouant un faible rôle cr la densité de population est basse. Les bidonvilles de Mumbay avaient déjà un niveau d'immunité très élevé comme déjà indiqué. L'immunité collective aurait donc bien un sens ce qui est rassurant ! Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (13 octobre 2020) Fumer ou avoir fumé n'est pas favorable quant à l'évolution de la COVID-19. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (13 octobre 2020) Les premiers signes que les mesures drastiques prises à Montréal et au Québec en général sont efficaces sont maintenant visibles. Les cas commencent à baisser. On verra la suite d'ici une semaine.

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- Nouvelles du 14 octobre

- (14 octobre 2020) Les Etats-Unis misent gros sur un traitement contre la COVID-19 d’AstraZeneca. Lire l'article ici.

- (14 octobre 2020) Philippe Klein, médecin français à Wuhan : "La Chine a stoppé le virus, la France a raté son déconfinement". Lire l'article ici.

- (14 octobre 2020) Formes graves de Covid-19 : enfin une explication ? Lire l'article ici.

- (14 octobre 2020) Les experts dénoncent des « défauts d’anticipation et de gestion » de la crise sanitaire. Lire l'article ici.

- (14 octobre 2020) L’essai sur les anticorps d’Eli Lilly est suspendu en raison d’un problème de sécurité potentiel. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (14 octobre 2020) Essayer d’atteindre l’immunité collective est «contraire à l’éthique» et sans précédent, selon le chef de l’OMS. Enfin, c'est dit tout haut ! J'avais été scandalisé dès le départ sur cette possibilité (voir mon introduction). Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (14 octobre 2020) Les scientifiques ont une nouvelle outil de contrôle du coronavirus: son propre code génétique. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (14 octobre 2020) Le couvre-feu, une mesure qui a été efficace en Guyane, sans trop affecter l'économie. Lire l'article ici.

- (14 octobre 2020) Des mutations rendant le SARS-CoV-2 plus dangereux, vraiment ?. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 15 octobre

- (15 octobre 2020) L’Europe durcit ses restrictions, tour d’horizon. Très instructif vu que l'épidémie repart dans tous les pays avec une intensité comparable. On verra ainsi la meilleure méthode pour lutter contre la COVID-19. Lire l'article ici.

- (15 octobre 2020) Le Professeur Perronne de retour dans les médias : "On nous invente une deuxième vague catastrophique". Quand ce dernier annonce que l'épidémie n'explose pas en Allemagne ou en Italie, ce monsieur devrait lire les chiffres... D'ailleurs ces pays agissent aussi durement qu'en France, voire plus. La COVID-19 peut rendre sourd, mais aussi aveugle. Lire l'article ici.

- (15 octobre 2020) Alors que l'épidémie reprend de la vigueur de partout, et que des décisions importantes ont été prises dans les pays d'Europe (cf article de la journée), mais aussi au Québec qui fait face au même problème, il est intéressant de constater que si on laisse la situation filer, dans 40 jours, soit fin novembre, de nombreux pays auront atteint d'après les calculs l'immunité collective ! Ceux-ci sont cohérents avec la dynamique de la COVID-19 dans certaines villes du Brésil dont Fortaleza. Donc au Québec par exemple, alors qu'on atteint 6000 décès actuellement, on devrait en avoir entre 3000 et 4000 de plus prochainement si rien ne change. Evidemment, vu les mesures sanitaires prises, on n'atteindra pas ce niveau, mais au fil du temps, il n'est pas certain que celui ne finisse pas par être atteint ! Dans ce cas, le vaccin risque d'arriver un peu tard. Ironie du sort, ce sont les pays les plus stricts qui deviendront alors les plus fragiles, comme la Chine ou la Corée du Sud, si la plupart des pays européens n'arrivent pas à contenir les vagues inévitables qui vont arriver jusqu'à ce que l'mmunité collective soit naturellement atteinte. De ce point de vue, ce qui se passe en Iran est instructif, car le pays file clairement vers cette immunité, mais plus lentement. La fin de l'année va très probablement voir une évolution de la dynamique de la COVID-19 dans plusieurs pays avec cette fameuse immunité collective en ligne de mire. Ce sera bon signe pour l'économie, mais un échec sur le plan sanitaire, car comme je l'ai écrit et démontré par les calculs, rien n'a vraiment changé depuis février-mars 2020 en terme de létalité. Le SARS-CoV-2 est vraiment un virus pernicieux, ayant déjoué tous les pronostics. Il révèle aussi l'incapacité de nos sociétés à maitriser un risque collectif majeur, ce qui en dit long sur la fragilité des démocraties.

- (15 octobre 2020) Un suppositoire comme traitement ? Lire l'article ici.

- (15 octobre 2020) De nombreuses perquisitions chez les politiques impliqués dans la gestion de la COVID-19. Lire l'article ici.

- (15 octobre 2020) Les indicateurs de contaminations repartent à la hausse à Marseille et Aix. Cela souligne bien que la fermeture des bars n'était pas la bonne répon se au problème et que la source principale des contaminations était ailleurs. Pas très bon signe...Lire l'article ici.

- (15 octobre 2020) SARS-CoV-2 : deux patients testés positifs une seconde fois. Lire l'article ici.

- (15 octobre 2020) Le nouveau protocole sanitaire qui entre en vigueur à minuit dans la nuit de vendredi à samedi. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 16 octobre

- (16 octobre 2020) Il existerait six types de Covid-19. Lire l'article ici.

- (16 octobre 2020) Professeur Toussaint - "L'État détruit méthodiquement la société et l'avenir de la jeunesse". Le problème c'est que ce "spécialiste" ne sait pas compter... Dommage ! Lire l'article ici.

- (16 octobre 2020) "Les chiffres se sont subitement dégradés" avec une courbe presque "verticale", explique le directeur de l'ARS-IDF. Verticale non, mais raide oui ! Lire l'article ici.

- (16 octobre 2020) Plus de la moitié de l'UE classée rouge dans la nouvelle carte sur les restrictions de voyage. Lire l'article ici.

- (16 octobre 2020) On vous explique pourquoi l'OMS ne croit pas à l'immunité collective contre la pandémie. Pourtant elle arrive bien naturellement dans des villes du Brésil selon les calculs, de l'Inde et du Pakistan où l'épidémie a fait rage pendant des semaines. Extinction progressive sans aucune autre raison. Maintenant, celle-ci va-t-elle durer ? C'est un autre problème. Lire l'article ici.

- (16 octobre 2020) Tous AntiCovid, le nouveau nom qui dépote de StopCovid. Bide en vue hélas... Lire l'article ici.

- (16 octobre 2020) Covid-19 et groupes sanguins : les O moins souvent malades, les A et les AB plus sévèrement atteints. Ce n'est pas une très bonne nouvelle pour certaines personnes. Lire l'article ici.

- (16 octobre 2020) Premier cas mondial d'une mort après réinfection. C'est triste mais cela reste exceptionnel malgré tout ! Lire l'article ici.

- (16 octobre 2020) Comment des épidémies comme le Covid-19 se terminent (et comment y mettre fin plus rapidement). Un peu idéalisé mais instructif ! Lire l'article ici. Merci pour le lien !

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- Nouvelles du 17 octobre

- (17 octobre 2020) Le remdesivir ne raccourcit pas les délais de guérison, dit l'OMS. Pas une vraie surprise, vu l'absence de progrès sur la létalité. Lire l'article ici.

- (17 octobre 2020) Un médecin gagne-t-il de l'argent en déclarant qu'un patient a été testé positif, comme le dit Christian Perronne ? Ce professeur est vraient un clown à roulettes... Lire l'article ici.

- (17 octobre 2020) En déclarant que les médecins font du pognon grâce au Covid19, le Pr Perronne crée le scandale. Triste personnage qui ternit l'image des médecins. Lire l'article ici.

- (17 octobre 2020) Brésil : à Manaus, l’immunité collective au coronavirus, tant vantée, a été de courte durée. Lire l'article ici. Pour en avoir le coeur net, j'ai été aidé pour obtenir des informations plus directes, accessibles iciprovenant du Brésil, avec la carte de l'Amazonie et celle de Manaus . L'épidémie est forte en Amazonie profonde, mais pas à Manaus actuellement, qui a pourtant été très touchée (une publication sur le sujet est très claire). Merci pour le lien !

- (17 octobre 2020) Une interview d'un des meilleurs spécialistes chinois du coronavirus, Dr George Fu Gao, de l’Académie chinoise des sciences : "Ce coronavirus est très très spécial". Lire l'article ici.

- (17 octobre 2020) Une piste pour empêcher les formes sévères de Covid-19. Lire l'article ici.

- (17 octobre 2020) La COVID-19 est décidemment une pandémie hors du commun. Alors que cet été, le Brésil, le Mexique et l'Inde subissaient de plein fouet celle-ci, avec un nombre quotidien de décès entre 800 et 1100 environ, l'Europe faisait figure de bon élève, au point que certains spécialistes de cafés du commerceannonçaient à l'époque que l'épidémie était terminée... La rentrée fut la mauvaise blague: pour les trois pays les plus touchés, l'épidémie reflue quotidiennement, certes lentement mais de manière très claire, tandis qu'en Europe, elle reprend une vigueur laissant augurer des jours bien plus sombres. Les Etats-Unis dont on se moquait pour leur mauvaise gestion contrôlent tant bien que mal la diffusion du virus, et c'est surtout les états du Sud, les premiers et plus touchés, qui font figure maintenant de bons élèves. En Europe, que n'a-t-on pas écrit sur la pauvre Belgique, qui était la lanterne rouge de la gestion de la COVID-19, surtout par rapport aux Pays-Bas voisins. Maintenant c'est l'inverse !!! L'Espagne, après avoir fait face à une reprise très forte debut septembre semble contrôler la situation, qui même en Suisse se dégrade très fortement... Pendant se temps-là, tout le monde oublie l'Iran où l'épidémie ne faiblit pas depuis de très longs mois (200-250 décès par jour) et le Liban qui, malgré les affres d'un pays en décomposition politique, semble contenir tant bien que mal une reprise apparue début septembre également. La Chine et la Corée du Sud restent toujours sur des cas sporadiques à bas niveau. Le bilan n'est pas rose quant à cette pandémie. La contagiosité très élevée du virus fait que sa propagation semble inéluctable, jusqu'à épuisement du réservoir de personnes susceptibles. Très ponctuellement, on constate des cas de ré-infecton, mais cela reste exceptionnel. L'immunité collective (durable ou non, personne ne le sait à ce stade) est en ligne de mire pour de nombreuses villes très touchées (Brésil, Inde, Pakistan...). Pendant ce temps-là, la COVID-19 est marginale en Afrique et Océnaie , ce qui avait été annoncé ici mi-avril alors que l'OMS annonçait le contraire, effet de l'âge sur la létalité, et donc de la pyramide des âges. Les explications simples sur des fait bien observés montrent la robustesse de certaines analyses. Pas la peine de chercher la chloroquine... Rien n'a changé pour la létalité du virus (démontré mathématiquemet récemment) depuis mars. Aucun médicament n'est vraiment efficace de manière globale. Le virus SARS-CoV-2 est bien une saleté étonnante, furtif et se diffusant vite vu sa très grande contagosité, dangereux pour les personnes les plus âgées (mais aussi parfois pour les plus jeunes), en tout cas bien plus que la grippe, noyant les services de soins intensifs très rapidement et durable vu sa stabilité génétique. Le monde est vraiment dans une situation difficile (économiquement, socialement, etc), et ce n'est pas fini. Même avec un vaccin, en supposant celui-ci efficace, ce qui est loin d'être acquis, il faudra du temps pour retrouver des conditions normales dans chaque pays. Un terreau fertile pour les fake news de toutes sortes...

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- Nouvelles du 18 octobre

- (18 octobre 2020) Pas de nouvelles aujourd'hui. Désolé ! A noter que le dimanche, de plus en plus de pays ne communiquent plus leurs données à l'OMS.

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- Nouvelles du 19 octobre

- (19 octobre 2020) Au pays où le masque est en option. Lire l'article ici.

- (19 octobre 2020) Nouveau tour de vis en Italie face à la résurgence du virus. Lire l'article ici.

- (19 octobre 2020) La vaccination anti-Covid de grande ampleur débute en Chine dans une première ville. Lire l'article ici.

- (19 octobre 2020) En Belgique, plus de 100 personnes auraient été contaminées par un médecin sans masque. Lire l'article ici.

- (19 octobre 2020) La Suisse renforce ses mesures sanitaires face à une hausse "exponentielle" des cas. Lire l'article ici.

- (19 octobre 2020) Après Bigard, Cluzet dézingue Luchini, Zemmour et Praud. Lire l'article ici.

- (19 octobre 2020) La Covid-19 va-t-elle devenir endémique ?. Lire l'article ici.

- (19 octobre 2020) Les personnes du groupe sanguin O moins touchées par les formes sévères. Lire l'article ici.

- (19 octobre 2020) De nombreux scientifiques alertent contre la stratégie de l’immunité collective. Lire l'article ici.

- (19 octobre 2020) Point européen : le nombre certifié d'infections s'envole de partout, sauf en Espagne qui a été le pays le plus touché, et le plus tôt. Aucun signe d'un quelconque ralentissement. Les décès suivent la courbe des cas de contamination avec les 20-30j de retard habituels. La reprise de l'épidémie est donc globale, et non spécifique d'une quelconque mauvaise gestion. Elle aussi forte en Europe du Nord qu'en Italie, ce qui interpelle sur l'impact de la saisonnalité. Le rédémarrage correspond à la rentrée, début septembre. Les conditions de contaminations sont donc universelles, et comme on bien observé une prévalence pour les jeunes de 19-29 ans qui s'est ensuite élargie aux personnes plus âgées, on peut penser que la contamination est avant tout intrafamiliale. Il est à espérer que la seconde vague se calme, car même si la croissance n'est pas celle de février-mars, on est bien dans une dynamiques exponentielle.

- (19 octobre 2020) Une adolescente américaine de 14 ans, a récemment remporté un concours scientifique pour ses recherches pouvant aboutir à la réalisation d'un potentiel traitement pour le SARS-CoV-2. Une bien belle histoire, qui n'est pas finie certainement ! Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 20 octobre

- (20 octobre 2020) Marius Gilbert: "Laisser circuler le virus pour atteindre une immunité collective relève de l'eugénisme". Je l'ai pensé dès le début de l'épidémie ! Lire l'article ici.

- (20 octobre 2020) «Mettez les cas contacts en quarantaine»: le conseil de l'OMS à l'Europe. Lire l'article ici.

- (20 octobre 2020) Si on vit dans une zone sans couvre-feu, peut-on passer par les grands axes de Toulouse après 21 heures ? Une question pratique importante pour éviter tout problème... Lire l'article ici.

- (20 octobre 2020) COVI-19: trois scientifiques expliquent la recrudescence du virus. Un article sur un travail très instructif ! Lire l'article ici.

- (20 octobre 2020) COVID-19 dans le monde : renforcement des restrictions dans plusieurs pays d’Europe. Lire l'article ici.

- (20 octobre 2020) Moins de 10% des contaminations proviennent de clusters, selon Santé Publique France. Analyse très intéressante car elle souligne que l'on rate encore énormément de cas de contamination. Lire l'article ici.

- (20 octobre 2020) Quelques preprint sur divers sujets importants autour de la COVID-19. Lire l' article ici sur la co-infection entre Influenza et SARS-CoV-2, ici sur la question de la ventilation des pièces sensibles, et ici pour la stbilité su SARS-CoV-2 à la température. Merci pour les liens !

- (20 octobre 2020) Le risque d'attraper le Covid-19 dans un avion serait très faible. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (20 octobre 2020) La COVID-19 en Amazonie (Brésil). Des graphes clairs qui ne semblent pas indiquer une réelle reprise de l'épidémie, comme annoncé dans les journaux voici quelques jours. A suivre pour la question de l'immunité collective. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (20 octobre 2020) Premiers résultats des enquêtes de santé publique de l’Inserm sur la COVID-19 : facteurs de risque individuels et sociaux. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (20 octobre 2020) Une étude intéressante sur l'évolution adaptative et mondialisation en cours de Sars-Cov-2. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (20 octobre 2020) Coronavirus : où en est la recherche d'un vaccin? Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (20 octobre 2020) Nouveau coronavirus transmis par le porc à l'Homme : un risque de propagation démontré. Pas une bonne nouvelle... Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 21 octobre

- (21 octobre 2020) 300 000 morts supplémentaires aux États-Unis pendant la pandémie. Lire l'article ici.

- (21 octobre 2020) Un reconfinement total en France est-il possible ? Lire l'article ici.

- (21 octobre 2020) Solidarity : aucun traitement testé n'est efficace contre la COVID-19. Cela n'est pas une surprise. Statistiquement, on ne voit rien de tangible, et ce dans aucun pays. Lire l'article ici.

- (21 octobre 2020) Christian Perronne démis de ses fonctions au sein de la Fédération sur la maladie de Lyme en raison de propos complotistes. Lire l'article ici.

- (21 octobre 2020) Tocilizumab et Covid-19: un nouvel espoir à confirmer. On parlait dans ce blog de ce médicament prometteur le 27 avril. Depuis pas grand chose. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (21 octobre 2020) Dynamique toujours très préoccupante en Europe. Cependant, en regardant de plus près les données, si l'Espagne semble au pic de la seconde vague, une première inflexion semble se dessiner pour les Pays-Bas. Ailleurs, croissance toujours exponentielle... Certains pays comme la Pologne vont très rapidement faire face à de gros problèmes avec des services de soins intensifs saturés. Concernant la France, la croissance des cas en soins intensifs et des décès est conforme aux prédictions du modèle. A noter, avec le changement de dynamique observé voici 20 jours environ, le niveau de cas de contamination (et de malades à l'hôpital) conduira immanquablement à un nombre quotidien de décès très élevé, plus que 300 par jour, et même 400 est possible. Si la dynamique exponentielle ne faiblit pas avec le couvre-feu, la situation deviendra alors très compliquée, et un reconfinement sera très probable. Une croissance exponentielle est toujours dramatique. C'est le classique problème de l'échiquier de Sissa... Indolore au début, mortel à la fin.

- (21 octobre 2020) Pour le reste du monde, peu de changements. La pandémie s'installe dans la durée.

- (21 octobre 2020) La ville de Manaus en Amazonie brésilienne fait maintenant l'objet d'un suivi (voir les courbes comme Sao Paulo ou Fortaleza). En effet, une étude approfondie basée sur des tests sérologiques a annoncé que la ville était proche de l'immunité collective, ~66% de la population ayant vu le virus fin août en tenant compte de la baisse naturelle des anticorps avec le temps (Lire l'article ici, le 22 septembre 2020). Les calculs du modèle confirment cela, puisque l'immunité calculée fin août est de 64% (70 % en octobre), ce qui est un remarquable accord, compte-tenu des incertitudes sur les données et de la simplicité du modèle qui capte néanmoins la dynamique épidémique très correctement. Une légère reprise des contaminations a été observée début octobre (voir actus du 17 octobre 2020), avec une très faible augmentation des décès, à peine visible avec le bruit. Pourquoi ? D'abord, la ville de Manaus n'a pas atteint l'immunité collective estimée à 82% (avec de grosses barres d'erreur, certes). Donc des petites flambées ephémères sont toujours possibles, ce qui est observé tant que cette limite n'est pas atteinte. De ce point de vue, Manaus n'est pas comme les villes de Fortaleza et Sao Paulo, qui sont sur l'immunité collective d'après les calculs, et pour lesquelles, aucune reprise n'est observée. Cela soulignerait, si l'on reste dans la cohérence du modèle, que le seuil d'immunité collective est effectivement très élévé, bien plus que les 60% annoncés en boucle dans les médias, un point de vue que je défends depuis longtemps avec le calcul du R0 très grand déduit des séries temporelles. Donc, c'est une mauvaise nouvelle pour les pays comme la France, dont l'immunité collective n'est que de 15% actuellement, ce qui signifie qu'à coup sûr plusieurs vagues épidémiques vont apparaitre dans les prochains mois. A suivre donc !

- (21 octobre 2020) Loire : la zone d'alerte maximale et le couvre-feu étendus au-delà de la métropole de Saint-Étienne ?. Lire l'article ici.

- (21 octobre 2020) La France va serrer peu à peu la vis pour contrôler la COVID-19, et sur la durée. Lire l'article ici.

- (21 octobre 2020) TousAntiCovid... sur les traces de StopCovid ! Histoire d'une second bide en vue, car les fondements de l'application sont mauvais. Il aurait fallu utiliser le protocole développé par Apple® et Google® bien plus performant avec son approche distribuée. En France, on n'a pas de pétrole, mais on a des idées... parfois boiteuses. On aime la centralisation. Le mal du pays. Lire l'article ici.

- (21 octobre 2020) Des essais de vaccins en bonne voie pour commencer à produire des résultats. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (21 octobre 2020) Désormais, la COVID-19 sera suivie régulièrement en Russie.

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- Nouvelles du 22 octobre

- (22 octobre 2020) Le couvre-feu bientôt avancé dans les grandes villes ?. Lire l'article ici.

- (22 octobre 2020) L'aération des pièces rejoint officiellement la liste des gestes barrières. Lire l'article ici.

- (22 octobre 2020) Le clofoctol (l'Octofène bien connu) est-il la molécule « miracle » de l'Institut Pasteur ?. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 23 octobre (Synthèse de la situation)

- (23 octobre 2020) Pandémie COVID-19 : un deuxième confinement est-il possible ?. Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) Pourquoi on ne sait pas vraiment où les Français se contaminent. C'est un point essentiel de la stratégie pour contrôler l'épidémie. On a vraiment l'impression que les autorités (donc les scientifiques derrière) sont dans le brouillad. Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) Pour le professeur Eric Caumes, "d'un point de vue médical, il faut confiner". Si le couvre-feu ne marche pas, c'est la seule issue. Et vu que le virus a diffusé de partout (pas comme en mars), il faudra un confinement probablement plus strict, à la chinoise. Mais est-ce possible dans un pays comme la France ? On peut en douter... Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) "La situation est grave": le gouvernement durcit encore le ton face à la deuxième vague. Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) La ministre des affaires étrangères belge, âgée de 45 ans en soins intensifs après avoir attrapé la COVID-19. Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) Coronavirus en Auvergne-Rhône-Alpes : L’ARS s’inquiète d’une « flambée particulièrement forte ». Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) Le couvre-feu étendu à 38 nouveaux départements et à la Polynésie. Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) Huit départements d'Occitanie basculent en zone d'alerte maximale. Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) Les pays anglophones plus sévères que le reste de l’Europe. A méditer quand on râle un peu fort en France. Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) L'agence du médicament s'est opposée, ce vendredi, à l'utilisation de l'hydroxychloroquine réclamée parle professeur marseillais Didier Raoult, jugeant que les données à son égard étaient pour l'heure "très hétérogènes et inégales".. Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) Noël va être difficile cette année...La courbe des contaminations ne cesse d'augmenter, et l'entrée dans l'hiver fait redouter aux spécialistes une surenchère du nombre de personnes infectées par le Covid-19.. Lire l'article ici.

- (23 octobre 2020) La Suisse vient de changer sa technique de comptage des décès, d'où un saut d'une centaine de personnes hier dans les données de l'OMS. Cela faisait longtemps qu'il y avait des comptages disparates suivant les sources. Il semblerait que l'on s'achemine vers une normalisation. Je modifierai les valeurs antérieures en fonction d'une source très fiable dans les prochains jours, qui coïncide avec les données actuelles de l'OMS. En attendant, l'épidémie ne faiblit pas au pays du fendant et du gruyère... et des marmottes qui emballent le chocolat dans le papier alu :) !

- (23 octobre 2020) Il y a presque 6 mois, je faisais un point d'étape sur la COVID-19, peu après le pic de la première vague (8-10 avril). Le déconfinement était annoncé pour le 11 mai, progressif, et la plupart des gens entrevoyaient la fin joyeuse de cette épidémie, par des vacances bien méritées. Quand quelques personnes annonçaient une deuxième vague très probable pour l'automne, elles étaient taxées de rabat-joie sur le champ, et on pouvait le comprendre. Mais avec une immunité collective de 5% environ mi-mai, alors que les calculs montraient qu'il fallait atteindre plus de 80%, il ne faisait aucun doute qu'une récidive était probable, d'autant que l'été est naturellement propice à la socialisation rapprochée, favorable à la diffusion du virus.

Quand on suit les courbes de cas confirmés, il n'a pas fallu 15 jours après le 11 mai pour voir des signes d'une reprise, certes très lente, mais bien réelle (voir courbes de simulation pour la France). C'était de mauvais augure. Les jeunes de la classe d'âge 19-29 ans ont alors porté la dissémination du virus, sans le savoir dans la plupart des cas, et de nombreux "experts" annonçaient en boucle dans les médias que l'épidémie était terminée, rideau ! J'annonçais de mon côté dès juin une reprise à partir de mi-août. Elle s'est bien produite, vu la diffusion globale du virus, qui touche désormais tout le territoire. Je ne cherche pas à avoir raison, ce sont les chiffres qui parlent. Et puis la rentrée est arrivée, avec la vie plus intérieure, une météo plus maussade fragilisant les muqueuses, favorisant de fait la pénétration du virus. En quelques semaines à peine, le virus s'est réparti dans les classes d'âge plus élevées, et comme rien n'a changé quant au virus (qui n'a pas muté de manière tangible en termes statistiques, avec une faible saisonnalité vu son R0 très élevé), les décès et personnes en soins intensifs sont repartis à la hausse, selon une loi exponentielle.

Cette exponentielle n'a pas changé depuis, et chaque jour qui passe démultiplie la contamination, malgré les efforts récents (couvre-feu, fermeture des bars, etc) pour faire barrage. Mais arrêter une vague puissante est difficile. Certes, le taux de croissance n'est pas celui de février-mars, grâce au masque très certainement, mais quand celui-ci est retiré, le risque d'infection reste toujours très élevé. On a cru voir une pause arriver fin septembre, mais ce fut une espérance déçue de très courte durée, dont la signature est une petite virgule sur la courbe du nombre effectif de reproduction R(t). La course folle vers une contamination généralisée est repartie de plus belle, et à ce train, dans moins d'un mois, si la reprise en main n'est pas efficace, on sera au niveau du pic de mars, avec toutes les conséquences sanitaires, sociales et économiques que cela implique. Bref, une sale histoire.

Pendant ce temps, en Chine, la vie reprend, certes sous une épée de Damoclès (les contaminations extérieures), mais depuis presque 6 mois, plus aucun décès et la ville de Wuhan d'où semble partie l'épidémie en décembre 2019 a repris une insolente vie "normale". Alors pour se consoler, on peut regarder le reste du monde, qui n'est pas en très bon état : les pays européens font face à une reprise sans précédent de l'épidémie, et ceux qui étaient vertueux hier sont aujourd'hui de mauvais élèves, comme on aime à le dire en France, dans une approche "scolaire" de la vie sociale. Personne n'est à l'abri, mais l'Europe paie aujourd'hui collectivement un été d'insouciance, de la Baltique à la méditerranée... C'est triste, d'autant que les calculs avaient bien montré en avril que c'était le continent le plus fragile, avec de grandes villes denses ayant une population âgée... cocktail explosif en terme de létalité. Les pays qui ont nié la réalité de la covid-19 ou ont relaché la contrainte pour cause économique ont payé un lourd tribu, et le paient toujours : Brésil, Etats-Unis, Mexique, Inde, pour chaque pays, c'est entre 700 et 1000 décès par jour !!! L'Iran est toujours entre 200-300 décès par jour depuis presque 6 mois ! Certes on commence à voir des signes d'un ralentissement comme en Inde, au Brésil et au Mexique. En regardant en détail, il se pourrait bien que cela soit le signe d'une immunuté collective atteinte après les ravages de l'épidémie, notamment à Fortaleza ou Sao Paulo, et même Manaus en Amazonie. C'est pour cela que je suis avec quelques personnes fidèles au travail mené ici, ces villes références, qui donnent des indications sur la limite ultime, quand toute la population ou presque est infectée. Elles permettent de voir au-delà de l'horizon, et d'estimer si cette fameuse immunité sera durable ou non, si tant est qu'elle existe, ce qui est probable d'après les calculs et les observations.

Aux Etats-Unis, pays le plus touché principalement par déni de réalité (sauf pour quelques villes comme New York ou états comme le Vermont), les ravages de la COVID-19 laisseront des traces. Malgré tout, certains états du Sud se battent pour contrôler cette pandémie, comme l'Arizona et la Floride. Avec quelques règles sanitaires de base, il a été possible d'inverser un emballement dramatique, et de reprendre le contrôle des contaminations. On croise les doigts pour que cela dure.

Maintenant, ces six mois ont permis d'apprendre beaucoup de choses : d'abord le modèle développé en un soir de février marche remarquablement bien, et a permis non seulement de suivre l'épidémie, mais de se projeter sur un avenir proche, et d'estimer le risque de récidive. Certes l'ambition avec cet outil était et reste modeste, mais cela démontre qu'il n'y a pas besoin de gros outils pour suivre et comprendre, et même anticiper les effets d'une épidémie. En analysant en profondeur l'épidémie sur le paquebot Diamond-Princess en février, la létalité moyenne a pu être calculée et elle est faible, moins de 0.5% pour tous les pays du monde (0.33% en France). Ces calculs ont permis de prédire que l'Afrique et l'Océanie ne seraient pas touchés, alors que l'OMS disait le contraire mi-avril. C'est bien vérifié encore aujourd'hui. Le nombre de reproduction de base a pu être évalué à partir des séries temporelles, et il est très élevé, R0 = 8 en moyenne. Cela permet de comprendre les bouffées très fortes, comme celle observée en Corée du Sud. Avec le même calcul, il tombe à un environ très rapidement, parce qu'on guérit vite de la COVID-19 (12 jours en moyenne environ) pour la plupart des gens (80%). Son évolutuon est en remarquable accord avec la méthode de Cori, qui est la référence dans de nombreux pays. Un accord qui conforte du bien fondé de l'approche et des mécanismes dominants dans l'épidémie. Avec un tel R0, le moindre relachement est fatal, et on en fait l'amère expérience aujourd'hui, de partout. On a pu aussi comparer l'impact d'un confinement par rapport à une distanciation sociale acceptée et non imposée, estimer le coût humain d'un retard dans certaines décisions. La règle des 30 jours de délai entre la dynamique des décès et celle des contaminations, observées en Arizona et Floride marche presque de partout. Début mars, c'était 6-7 jours. La médecine lutte donc avec une cartaine efficacité pour retarder une issue fatale. Mais la létalité n'a pas baissé, pas suffisamment en fait pour que l'on puisse conclure sans ambiguïté que l'on tient un protocole médical solide contre cette maladie. L'OMS vient de rappeler que beaucoup d'annonces sont de faux espoirs. Je le voyais sur les chiffres, et la seconde vague ne fait que le confirmer: rien n'a changé depuis la première vague, sauf les masques et la distanciation sociale bien plus rentrés dans notre quotidien et qui ralentissent la croissance exponentielle. L'analyse du nombre de personnes en soins intensifs avec le modèle a été également très riche d'enseignements. C'est un proxy fiable de l'épidémie, et celui qui déclenche les mesures sanitaires, lorsque le nombre de lits vient à manquer. Ainsi la Pologne fait face à une situation très critique. Avec 2-5% de personnes très malades et une très grande contagiosité du virus, les services de santé sont vite submergés. C'est la dure loi des nombres, qu'on ne peut combattre sans médicament efficace. Finalement, la COVID-19 est une épidémie très standard dans sa dynamique, et c'est pour cela qu'un modèle simple donne de si bons résultats ! Le piège réside surtout dans le calcul du taux moyen de létalité en tenant compte de la pyramide des âges, qui ne peut être estimé par un simple rapport entre le nombre de malades diagnostiqués et le nombre de décès, car trop de gens sont asymptomatiques. A part cette subtilité, pas de grands secrets sur cette maladie infectieuse.

Le niveau d'immunité de la population en France reste très bas (14-15%), laissant présager d'autres vagues (le Québec au sens strict en est à sa troisième vague, le seconde a été de faible amplitude, la troisième très forte). Il faut se préparer à cela tant qu'un vaccin ne sera pas disponible, ce qui ne sera pas une affaire simple, malgré les annonces, là encore, très (trop) optimistes. La Russie qui a annoncé en fanfare la disponibilité du sien (Sputnik V) fait face à une belle reprise épidémique comme ailleurs. La COVID-19 va devenir endémique, et il sera probablement obligatoire d'être vacciné dans un futur plus ou moins lointain, pour pouvoir voyager, comme pour la fièvre jaune dans certains pays d'Afrique. Le retour a une vie "normale" n'est pas pour demain, ce qui est une triste réalité. Mais de la COVID-19 sortira aussi des choses bénéfiques, des avancées médicales sans précédent, une vigilance bien plus importante sur l'émergence de nouveaux virus, sur la gestion des masques... Dans un monde très interconnecté, c'est le prix à payer pour que la Terre ne devienne pas un enfer à virus, portés par les moyens de transport rapides. Pas d'issue autre que la science pour faire face, l'humilité, la durée, la patience. Quelqu'un me parlait de l'approche des petits pas (Kaizen, en japonais). C'est la seule qui permet des progrès tangibles robustes, une compréhension approfondie. Quand un prix Nobel est attribué, on pense un peu vite au génie qui se cache derrière le lauréat, mais on oublie volontiers les années de doutes, les efforts dans le silence des labos ou des bureaux, à tourner et retouner mille fois certains concepts, pour en arriver à des conclusions lumineuses.

Les progrès sur la COVID-19 ne derogeront pas à cela. Il faut l'accepter sans se résigner. Moi-même, ignorant des épidémies au début (ce n'est pas mon métier, mais je voulais des réponses simples... pour mon travail en février, projetant d'aller en Chine en mars près de Wuhan), mais connaissant bien certains principes mathématiques, j'ai appris au fil de l'eau, ne laissant jamais place à un doute. C'est par une route jalonnée d'erreurs et de progrès que l'on arrive à une connaissance solide, quel que soit le domaine concerné. J'ai été très étonné de voir des médecins et professeurs de médecine se transformer en gourous, bardés de certitudes, mais distribuant à tout va dans les médias, des inexactitudes, et ceci sans aucune pudeur. Il y a des hommes et femmes remarquables dans cette communauté, mais leurs voix ont été si souvent étouffées par des charlatans qui distillaient le déni... L'image de tous (scientifiques, médecins) est sortie bien ternie. De même, de nombreux apôtres de la liberté individuelle, à laquelle je souscris pleinement, se sont comportés en égoïstes de bas niveau aux pires moments, sachant qu'en période difficile, il faut au contraire faire marque de solidarité pour sortir de l'ornière. La confiance a été mise à mal sur plein de sujets par une petite molécule facétieuse. Cela démontre la fragilité des Hommes et des sociétés qu'ils bâtissent. Je souhaite à chacun que cette épisode soit l'occasion d'une belle réflexion sur les valeurs qui fondent l'Humanité. Le monde d'Après, je n'y crois pas, je préfère le monde de maintenant, celui qui confronte à la réalité, et permet d'entrevoir l'avenir.

« Le pire ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, ce sont les croyances ». (Friedrich Nietzsche)

- (23 octobre 2020) Bilan pays par pays :

- Allemagne : Seconde vague très nette qui a débuté il y a 40 jours environ, soit vers mi-septembre. Trente jours plus tard, la montée des décès quotidiens est très visible, avec la même dynamique que les cas d'infection. Pas d'inflexion pouvant permettre d'anticiper un ralentissement de la dynamique actuelle.

- Arizona (USA) : Après la flambée épidémique qui a débuté il y a quatre mois (fin juin), des mesures drastiques ont été mises en place pour juguler l'épidémie, et celles-ci ont été couronnées de succès avec un pic atteint 50 jours après ! Depuis, l'épidémie reflue, mais depuis mi-septembre, les cas de contaminations remontent lentement, sans impact sur les décès. Meilleurs soins ? Population contaminée plus jeune ? Il ne faut clairement pas que cet état lache la bride !

- Belgique : Après une première vague dramatique, un confinement drastique a permis de reprendre la main. Cependant l'épidémie est repartie fin juin, avec un nombre de décès en augmentation fin juillet, bien correlé avec le retard de 30 jours entre cas et décès. La situation s'est résorbée puis est repartie de manière puissante mi-septembre, dans une troisième vague ne donnant actuellement aucun signe de ralentissement. Les décès montent très vite avec la même dynamique que les cas. Si rien ne change, l'immunité collective devrait être atteint fin novembre d'après les calculs ! A suivre donc...

- Brésil : Pays ravagé par la COVID-19, les mesures de confinement n'ayant pas été suivies par la population. Après une longue période avec 1000 décès par jour, une tendance à une très lente baisse s'est amorcée depuis trois mois sur les cas, et deux mois sur les décès. Une analyse fine semble indiquer que l'immunité collective est atteinte dans les princpales villes comme Sao Paulo ou Fortaleza, ce qui pourrait expliquer cette tendance. A noter qu'une dynamique analogue a été observée pour le Mexique, quand l'immunité collective atteint 50% du seuil à partir de laquelle l'épidémie s'éteint naturellement.

- Californie (USA) : Après une montée continue des contaminations jusqu'à fin juillet, l'épidémie reflue continuement, grâce à des mesures sanitaires strictes. Le nombre de décès quotidien baisse de manière correlée. Une légère stabilisation du nombre de cas quotidien de contaminations semble se dessiner depuis trois semaines. Effet de la rentrée ? A suivre donc.

- Chine : Depuis le 8 avril, date de la fin du confinement, presque aucun décès du à la COVID-19 n'a été enregistré. Les seules bouffées de contamination ont été pour la plupart dues à des voyageurs étrangers porteur du virus. Quelques cas de contaminations locaux ont donné lieu à de sévères reconfinements, qui ont porté leurs fruits, par une résorption rapide. On constate une lente augmentation des cas depuis trois semaines. Le pays vit sous une épée de Damoclès, et les chinois le savent bien. Leur politique est claire : éradication du virus. Si c'est positif en interne, elle bloque les échanges internationaux, et donc l'arrivée d'un vaccin pour ce pays potentiellement très susceptible au virus est une étape critique. D'autres flambées de cas sont toujours possibles.

- Corée du Sud : Le pays n'a pas suivi la même stratégie que son grand voisin, la Chine, et a tenté le contrôle de la maladie par les tests massifs, et l'isolement plutôt que le confinement. Avec une population disciplinée (merci Confucius), et très en avance sur l'usage des technologies, cette méthode a plutôt bien fonctionné, mais pas empêché une énorme bouffée épidémique début août, presque passée inaperçue dans les médias français. Comme prévu, 30 jours après les décès sont remontés au niveau attendu, et comparable à la première vague, soulignant l'absence de changement dans la situation épidémique. A tout instant, celle-ci peut repartir aussi fort qu'au début, malgré tous les moyens mis en oeuvre. Ce resultat a été très utile pour confirmer les prédictions du code. La situation semble se tasser maintenant. L'immunité du pays étant extrêmment faible, le risque de récidive est très fort.

- Espagne : Le pays fut un des premiers états européens touché par la COVID-19, et de manière dramatique. Un strict confinement a permis de reprendre la main, et de passer un été a peu près normal, bien que vers mi-juin, les cas de contaminations soient fortement repartis à la hausse, de manière exponentielle. Comme prévu, une fois de plus, trente jours après, la signature de l'épidémie sur le nombre quotidien de décès a été très visible, et a duré de longues semaines. Des mesures drastiques mal vécues par la population ont permis de stopper progressivement l'épidémie, qui a atteint son pic actuellement, mais à un niveau très élevé de 150-200 décès par jour. Si descente il y a, elle sera très lente selon les calculs, et il faudra cinq mois au moins pour retrouver le niveau le plus bas de mi-juillet pour les décès. Noël risque d'être compliqué en terre ibérique... Les cas de contaminations sont à suivre avec grande attention, car ils pourraient signer une perte de contrôle, malgré les efforts.

- Etats-Unis : Le pays a eu une gestion chaotique de la pandémie, lui coutant un nombre record de décès, le plus élevé au monde avec 223,000 morts de la COVID-19 aujourd'hui. Après la première vague, deux autres ont suivi, mais la troisième en cours est d'une amplitude un peu moindre que les deux précédentes. Avec environ 800-1000 décès par jour, la dynamique épidémique est toujours très forte comme au Brésil ou au Mexique. Bien que de nombreuses recherches soient menées là-bas, pas de traitement miracle permettant de réduire la létalité. Triste réalité d'un pays où 40% de la population ne croit pas en la dangerosité du virus.

- Floride (USA) : La dynamique de la COVID-19 en Floride est très voisine de celle en Arizona. A noter que le plateau de contaminations, plus marqué qu'en Arizona, depuis presque deux mois (début septembre) est correlé avec un arrêt de la baisse des décès qui restent à un niveau assez élevé. Est-ce le fait qu'en Floride, état où de très nombreux retraités viennent couler des jours paisibles, la létalité est plus forte, en raison de la pyramide des âges ? Ou que le comportement des personnes est moins prudent ? En tous cas, pas d'aggravation récente.

- Ville de Fortaleza (Etat de Ceara, Brésil) : La ville de Fortaleza (état de Ceara au Brésil) a été suivie sur demande d'une personne habitant sur place. Depuis, celle-ci est devenue l'objet d'une attention particulière, car l'immunité collective est a priori atteinte d'après le code, et dans les faits, l'épidémie s'éteint sans signe de reprise, ce qui confirmerait cette hypothèse alors qu'il n'y a pas eu respect du confinement. Cela a amené à s'intéresser à d'autres villes (Sao Paulo et Manaus) pour justement mieux tester cette hypothèse, et la confronter à des études sérologiques permettant d'estimer la part de la population qui a été infectée. Il semblerait que l'on voit une petite reprise des cas de contamination depuis vingt jours. A confirmer. Cela pourrait indiquer que l'immunité est de faible durée. Tout cela relève de la conjecture et doit être validé bien plus rigoureusement, mais la tendance générale vers une extinction lente de la maladie reste malgré tout un fait marquant.

- France : Après une première vague sévère mais jugulée par deux mois de confinement, le retour à la vie "presque" normale à partir du 11 mai a coincidé avec un niveau de décès quotidiens encore très élevé (130/jours environ). Rien à voir avec la Chine qui a relaché la contrainte alors qu'il n'y avait presque plus de décès. En conséquence, le virus circulait encore, bien que la baisse ait été marquée pendant les quelques jours qui ont suivi, effet d'inertie. Deux semaines après, le nombre quotidien de contamination repartait très lentement à la hausse, un événement notable qui fut passé sous silence... La pause sur le nombre quotiden de décès est arrivée 30 jours plus tard comme ailleurs. Et puis, la remontée des contaminations s'est accentuée dès début septembre, pour ne plus ralentir depuis, dans une dynamique exponentielle observée 30 jours après sur le décès, sachant que les personnes plus âgées ont été très probablement contaminées par les plus jeunes (statistiques des tests déjà relayée). Une petite pause fin septembre laissait augurer d'une amélioration, mais en fait tout est reparti comme dans les jours précédents. Les cas en soins intensifs ont suivi la même dynamique, avec une accélération très notable. Dans 20 jours, soit mi-novembre, le nombre actuel de lits en soins intensifs (5800) sera dépassé, et il faudra en mettre en place de nouveaux lits dans l'urgence, si le couvre-feu ne donne pas de résultats. On aura une vue plus claire dès la semaine prochaine. A noter le très bon accord sur le R(t) entre la méthode de Cori et le calcul du code. Si la dynamique se poursuit, malgré une croissance exponentielle moindre qu'en mars, le confinement de la population sera probablement la seule option. Avec une immunité très faible, le pays doit se préparer à d'autres épisodes épidémiques analogues.

- Inde : Bien que le taux de létalité moyen calculé soit faible (mais plus élevé qu'en Afrique), l'Inde a été touchée de plein fouet, en raison des villes immenses et très denses dans ce très beau pays. Comme les contraintes économiques ont primé sur les contraintes sanitaires (l'effet de la pauvreté), les confinements ont été totalement inefficaces, et l'épidémie s'est propagée comme une trainée de poudre, avec un niveau comparable à celui du Brésil (1000 décès par jour), ce niveau étant probalement lié à la densité de population analogues des plus grandes villes. Depuis quarante jours, soit mi-septembre une baisse des cas est observée, suivie 30 jours après des décès quotidiens. Est-ce l'effet de l'immunité collective presque atteinte dans les plus grandes villes. En tous cas, comme au Brésil, pas de seconde vague.

- Iran : Le second pays touché de plein fouet par la COVID-19, l'Iran a d'abord confiné, puis ouvert le pays de nouveau pour des raisons économiques, puis religieuses. Bilan catastrophique, avec un nombre quotidien de décès atteignant 300 par jour actuellement pire que lors de la première vague. On distingue bien trois vagues épidémiques. L'épidémie va-t-elle ralentir ? Très difficile de conclure sur la base de la dynamique observée, sachant que la comptabilité des tests n'est pas très fiable. Il faudra attendre de longs mois pour que le pays atteigne l'immunité collective, mais le bilan humain est d'ores et déjà très lourd.

- Italie : Premier pays européen à avoir été impacté par la COVID-19, et un des plus touchés par cette épidémie, celui-ci fait l'objet d'une seconde vague tardive mais spectaculaire. Pendant les cinquante jours qui ont suivi la date du début du déconfinement (4 mai), la décroissance des cas de contamination et des décès a été remarquable. Début juillet, on constate une stabilisation des cas de contaminations, suivie par une lente remontée à partir de début août. Une stabilisation en septembre laissait augurer que la situation allait bien tourner, et puis brutalement, début octobre, la situation a flambé de nouveau, avec une remontée spectaculaire des contaminations, décès et personnes en soins intensifs. Aucune inflexion n'indique le moindre ralentissement actuellement, ce qui est très préoccupant. Le suivi du nombre de personnes en soins intensifs sera un indicateur précieux de la tournure des choses. L'Italie fait donc face à une deuxième vague très forte, comme les autres pays éuropéens.

- Liban : Le pays a très bien géré la première vague, en s'isolant et appliquant un confinement très strict. Jusqu'à fin juin, le nombre quotidien de décès était faible et stable. Puis début juillet les cas de contaminations se sont multipliés, les vacances certainement, et trente jours après le niveau des décès a grimpé de manière correlée. Une perturbation dans la dynamique est associée à la dramatique explosition à Beyrouth, et maintenant on assiste à une saturation des contaminations qui commence à se voir sur les décès. Son origine est inconnue. En tout cas la dynamique de la COVID-19 n'est pas liée à la saisonnalité, puisque c'est en été que l'épidémie a repris des forces ! Cela montre que le virus reste très contagieux et que ce sont les relations inter-humaines le principal facteur de dissémination.

- Ville de Manaus (Amazonie, Brésil) : Ville emblématique qui a été ravagée par la COVID-19. Et puis l'épidémie s'est stabilisée, avec moins d'une dizaine de décès quotidiens, sur de longs mois. Une analyse sérologique a déduit que 66% de la population avait croisé le virus dans cette ville de 2 millions d'habtants, et le code calcule... 64 % ! Bel accord avec des méthodes totalement différentes. A priori, l'immunité collective n'est pas atteinte, et la ville est susceptible d'avoir de petites bouffées épidémiques, comme celle très faible de début octobre (il faut un peu s'arracher les yeux pour la voir...:) !). Cette ville du Brésil vient conforter la pertinence des calculs, et souligner que l'immunité collective a un sens mais n'est atteinte qu'à des niveaux très élevés (> 80% de la population). A méditer pour nos pays... Cela montre tout l'intérêt d'un vaccin.

- Mexique : La dynamique de la COVID-19 au Mexique est très voisine de celle du Brésil. Niveau moindre cependant, avec 700 décès par jour, soit 30% de moins environ. La pays est sur une phase descendante, le pic correspondant à 50% de l'immunité collective atteinte. Est-ce une réalité ou fortuit ? Seules des études très détaillées pourront le dire.

- Pays-Bas : Pays référence de la bonne gestion lors de la première vague (on stigmatisait volontiers et injustement la Belgique, pays voisin - j'ai expliqué pourquoi), les Pays-Bas sont maintenant un des pires pays concernant l'épidémie. Après une vague estivale de faible ampleur mais notable, une remontée exponentielle a suivi à partir de début septembre obligeant les autorités à prendre des mesures sanitaires d'urgence. Le nombre de décès quotidiens est également monté très fort, selon la même dynamique, attestant comme ailleurs que cette vague n'est pas un effet du nombre de tests en augmentation, mais bien d'une reprise épidémique. On semble voir depuis une semaine une inflexion favorable, et il faudra que celle-ci soit confirmée dans les semaines qui viennent. Comme quoi distribuer des bons ou mauvais points aux pays en fonction de leurs résultats sanitaires n'est pas très sérieux.

- Pologne : Le pays a bien géré la première vague, par des mesures sanitaires prises très tôt. Comme pour les autres pays européens, après une deuxième vague estivale de faible amplitude, la situation a dégénéré depuis début septembre, et le pays fait face à une puissante troisième vague. Les services de soins intensifs sont très proches de la saturation, et aucune signe de ralentissement n'est actuellemnt observable. Le pays est donc dans une situation proche de celle de la France en mars...

- Québec (Canada) : L'état du Québec a fait face à trois vagues épidémiques, la troisième étant actuellement en cours. Les mesures drastiques prises début octobre commencent à porter leur fruits sur les cas de contamination, et d'ici une semaine, on devrait observer une amélioration concernant les décès et les personnes en soins intensifs. A noter la très bonne corrélation entre la dynamique prévue par le modèle et les observations, ainsi que pour l'évolution et le niveau de R(t).

- Royaume-Uni : Après avoir tergiversé plusieurs semaines, nos voisins britanniques ont finalement appliqué un confinement permettant de limiter la casse dans le pays. Mais celui-ci reste toujours, à cause de cela, le plus touché d'Europe, étrange paradoxe, alors qu'il héberge parmi les plus prestigieux instituts d'épidémiologie... Grâce aux mesures, la vague estivale n'a pas été observée, et c'est seulement depuis début septembre que la situation s'est retournée et qu'une croissance exponentielle des cas et décès est observée, sans aucun signe de ralentissement. Face à cela, les autorités ont pris de mesures drastiques, et on peut espérer qu'elles porteront leurs fruits d'ici mi-novembre. Même si l'immunité de la Grande-Bretagne est plus élevée qu'en France, elle reste faible au regard de l'immunité collective, donc d'autres vagues sont très possibles.

- Russie : Pays suivi très récemment, montrant une deuxième vague très claire. Le niveau des décès est assez bas pour la population, mais pour l'épidémie, seules deux villes comptent : Moscou et Saint-Petersbourg. La densité de population est très faible ailleurs, voire nulle. Le deuxième vague semble saturer, ce qui est bon signe. On ne peut pas attribuer cette tendance au vaccin, car trop peu de gens sont actuellement vaccinés.

- Etat de Sao Paulo (Brésil) : La dynamique de la COVID-19 dans l'état de Sao Paulo est analogue à celle du Brésil dans son ensemble et répresente un tiers de ce grand pays. Alors que la ville de Sao Paulo elle-même n'est plus très gravement touchée, le reste de l'état est très impacté, ce qui montre la disparité des situations, malgré la proximité géographique. Les conditions sociales environnantes sont peut-être la clé de cette différence. Le virus semble impitoyable avec les populations pauvres.

- Ville de Sao Paulo (Brésil) : Comme Fortaleza et Manaus, Sao Paulo qui fut une des villes les plus touchées du Brésil ne semble plus montrer une dynamique épidémique puissante. Cette extinction est attribuée par le code à une proximité avec l'immunité collective, pourtant, les tests sérologiques ne semblent pas indiquer que celle-ci soit atteinte. Mystère !

- Suède : La politique sanitaire du pays a été montrée en exmple mais aussi très décriée, le pays visant une hypothétique immunité collective qui est très loin d'être atteinte... (22% pour plus de 80%...). Le résultat est un niveau de contamination élevé pour le pays (pourtant peu sensible vu la densité de la seule grande ville Stockholm), et la plus forte mortalité d'Europe (attention ce n'est pas la létalité). Depuis début septembre, l'épidémie repart, avec la même croissance exponentielle qu'ailleurs, alors que le port du masque n'est pas prôné ! Est-ce à dire qu'il est inutile et que la source de contamination est ailleurs ? En tout cas, la Suède fait face à une belle augmentation des cas, qui devrait très prochainement être visible sur les décès.

- Suisse : Le pays référence dans la bonne gestion de la première vague fait face à une redoutable seconde vague. Alors que les cas de contaminations augmentaient depuis fin mai, la situation a dégénéré depuis fin septembre, comme en Italie et en France. Que s'est-il passé pour que ces trois pays voisins vivent la même expérience ? Alors que l'impact sur les cas en soins intensifs est très visible, celui sur le nombre de décès quotidiens reste encore modéré, mais ceux-ci devraient monter fortement dès la semaine prochaine.

Conclusion : la situation n'est pas réjouissante, et plus que jamais le contrôle de l'épidémie de COVID-19 reste problématique. Alors que les foyers de contaminations restaient relativement localisés lors de la première vague, le virus s'est disséminé de partout désormais. En France, c'est particulièrement notablement, mais aussi ailleurs en Europe et d'autres pays. On a l'impression que le réservoir des personnes susceptibles d'être infectées va brûler jusqu'à ce qu'il soit vidé, ce qui, j'espère, ne sera pas le cas. Ce qui est frappant est que la croissance exponentielle est très semblable d'un pays européen à l'autre, donc avec un temps de doublement voisin. Ls conditions de propagation du virus sont donc analogues d'un pays à l'autre. Très instructif sur les mécanismes de contamination, alors que les habitudes de vie sont différentes. Le retour de mesures sanitaires ayant un impact dramatique sur l'économie et donc la société est malheureusement très probable, et espérer dans ce contexte un retour prochain à une vie normale est simplement une douce illusion. On parlera du SARS-CoV-2 en 2021 mais aussi 2022 très certainement.

Suite à une échange par mail, on peut aussi rajouter les éléments suivants dans les enseignements acquis avec cette épidémie :

1) les pays sous développés n'ont pas la possibilité financière, sanitaire , culturelle , ... d'affronter une épidémie comme cela. En conséquence : immunité collective à terme. Cela concerne notamment : l'Inde , le Pakistan et la plupart des pays d'Amérique du Sud.
2) le développement des vaccins a été dynamisé de facon extraordinaire et de nouvelles techniques émergent. Mais il faut du temps malgré tout pour la validation. En tous cas c'est un des aspects positifs de cette épidémie.
3) une nouvelle culture sanitaire va peut être s'imprégner en Europe, à la suite des asiatiques : lavage des mains, masques. Esseniel !
4) l absence coupable de l'OMS qui a signé aux abonnés absents sur plein de décisions essentielles et des annonces erronées... Au moins ils centralisent les données... mais c'est peu en regard de cette pandémie.
5) la difficulté de la science médicale à développer des aides à la décision des politiques : sérologie, mode de transmission, traitements. Le souci d'une précision scientifique inadaptée entraine des delais incompatibles avec la vitesse de cette pandémie. Il y a une culture de l'opérationnel à développer en épidémiologie.
6) la mise en évidence de l'absence de préparation des pays occidentaux à gérer une pandémie, à l'opposé de la ceinture asie/pacifique : Vietnam, Corée du Sud, Chine, Taiwan, Singapour, Australie, Nouvelle-Zélande...

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- Nouvelles du 26 octobre

- (26 octobre 2020) Israël va débuter ses premiers tests cliniques du vaccin le 1er novembre. Lire l'article ici.

- (26 octobre 2020) "J’ai la certitude que nous allons vers un confinement", assure le président de la Région Grand Est. Lire l'article ici.

- (26 octobre 2020) Cancer du sein : Axel Kahn lance "un cri d’alarme" pour inciter au dépistage. Il y a urgence, car de nombreux tests ont été ajournés avec la COVID-19 et les autres pathologies continuent à sévir et ne se sont pas arrêtées avec la pandémie. Lire l'article ici.

- (26 octobre 2020) Deuxième vague de Covid-19 : ces médecins appellent à « un confinement écocompatible ». Lire l'article ici.

- (26 octobre 2020) Dépistage massif en Chine après 137 nouveaux cas au Xinjiang. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 27 octobre

- (27 octobre 2020) Poignée de mains, rassemblements: comment expliquer notre relâchement face à la COVID-19 ? Lire l'article ici.

- (27 octobre 2020) Vers la fin de l'hydroxychloroquine à l'IHU marseillais du professeur Raoult. Lire l'article ici.

- (27 octobre 2020) Le vaccin d'AstraZeneca produit une réponse immunitaire chez les personnes âgées, selon le Financial Times. Lire l'article ici.

- (27 octobre 2020) Covid-19 : 258 décès en 24 heures, plus de 2700 personnes sont en réanimation. Evolution attendue. Rien de nouveau dans la dynamique de l'épidémie en France. Lire l'article ici.

- (27 octobre 2020) Les médecins alertent sur une deuxième vague "plus critique, plus précoce, plus forte" que la première. Possible, mais il y a aussi de bons résultats au Québec après 3 semaines de restriction, aux Pays-Bas, on semble voir un ralentissement des cas, et même en Italie, une possible inflexion dans les personnes en soins intensifs. Mais la situation est malgré tout plutôt sombre, et il faudra inévitablement juguler la tendance actuelle, pas le choix, sinon c'est le naufrage complet du système de santé, et pas que pour les personnes atteintes de la COVID-19. Lire l'article ici.

- (27 octobre 2020) Face à la deuxième vague, de nouvelles mesures de restriction partout en Europe. Lire l'article ici.

- (27 octobre 2020) Les médecins sceptiques sur l'efficacité du Covispray, présenté comme un spray nasal anti-Covid. Lire l'article ici.

- (27 octobre 2020) A quoi ressemble le confinement «à l'irlandaise» qui pourrait être mis en place en France ?. Lire l'article ici.

- (27 octobre 2020) L'Etat recommande de «télétravailler au maximum sur les postes qui le permettent». Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 28 octobre

- (28 octobre 2020) C'est l'heure de trancher pour Emmanuel Macron: face à l'aggravation de l'épidémie de Covid-19, le président de la République doit annoncer à 20 heures de nouvelles restrictions. Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Didier Raoult dénonce une "dramatisation perpétuelle" en France. De la part d'un spécialiste qui a toujours raconté des âneries et change de discours toutes les 5 minutes, il fait bien rire... Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Comment pourrait se terminer l'épidémie de coronavirus ?. Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Une hausse globale de l'incidence dans la région Ile-de-France à l'exception de Paris où cet indicateur est en baisse. Mais cet effet peut être trompeur. Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) A quoi devrait ressembler le reconfinement? Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Le gouvernement envisage un reconfinement national pour un mois dès jeudi minuit. Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Résultats positifs pour le vaccin d'AstraZeneca chez les personnes âgées. Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Les chiffres alarmants de Santé publique France pour la Loire. Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Les malades perdent "assez rapidement" l'immunité, selon une étude. Pas très sympa la nouvelle...Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) « La question de l'origine du SARS-CoV-2 se pose sérieusement ». Un article profond passionnant du CNRS. Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Deuxième vague : Les analyses contradictoires du "rassuriste" professeur Toussaint dans les médias. Un autre clown à roulettes... La France a de beaux spécimens... ! Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Italie : la révolte contre les restrictions prend un tour violent. Lire l'article ici.

- (28 octobre 2020) Réunion de Jean Castex au ministère de la Santé : "Si reconfinement il y a, il faut tenir compte des enseignements de mars et avril" affirme Patrick Kanner. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 29 octobre

- (29 octobre 2020) Ça y est, nous sommes de retour dans le confinement, presque comme en mars-avril. Un mois annoncé, très probablement deux mois seront nécessaires (et pas un seul), donc jusqu'à Noël. Rien n'ayant bien changé dans les caractéristiques de la pathologie, il est normal que l'on se retrouve face aux mêmes contraintes et mêmes évolutions. Dans deux mois, on sera donc sur un niveau bien plus bas de malades, et on pourra déconfiner. Si c'est pour reprendre une vie normale comme dans les mois passés, on peut d'ores et déjà prédire qu'au printemps, on repartira vers une troisième vague. Tant qu'on est loin de l'immunité collective, pas de salut. Il faut avoir une approche d'éradication comme en Chine pour espérer avoir une vie presque normale, les frontières de la France et non de l'Europe devant rester fermées: 3 cas détectées dans une ville et toute la ville est confinée pendant 15 jours avec tests obligatoires pour tous. Serons-nous capables de faire cela ? J'en doute. En attendant, il serait bon de faire le ménage parmi les charlatans qui ont inondé les médias, avoir un discours clair, constant, car la méthode qui marche, on la connait. Même s'il est tentant de prôner une immunité collective et confiner les plus de 65 ans (qui font la plupart des formes graves), c'est par une approche globale qu'il faut agir, et ce pour une seule et unique raison : le virus est extrêmement contagieux (R0 moyen de 8 calculé ici). Tout relachement, même de courte durée et c'est l'épidémie qui repart de partout et pour toutes les classes d'âge, malgré certaines précautions. Les gens n'ont pas saisi cela de toute évidence et prenne la COVID-19 pour une grosse grippe. C'est simplement faux en terme épidémique (et aussi médical). En Corée du Sud qui nous sert de boussole, à tort à mon sens car nos habitudes ne sont pas les leurs, ils sont sujets à des redémarrages épidémiques très violents conséquence justement de cette très forte contagiosité. Mais, le pays est très discipliné, les règles de distanciation sociale sont presque ancrées dans la société depuis des siècles (Confucius), alors que chez nous c'est tout le contraire. Il faut regarder en face les forces et faiblesses de nos sociétés, et c'est ce virus venu de nulle part qui en est le meilleur révélateur. Il faut être patient, très patient ! Une vertu cardinale en ces circonstances qui n'est plus trop à la mode.

- (29 octobre 2020) Patrick Cohen accuse certains médias de complaisance envers "la poignée de charlatans qui peuplent les plateaux télé". Il a bien raison, une complaisance crasse pour faire de l'audience. Lire l'article ici.

- (29 octobre 2020) Période d'incubation de la Covid-19 : combien de temps sommes-nous contagieux ? Rien de bien nouveau... EN tous cas en accord avec les paramètres du code globalement. Lire l'article ici.

- (29 octobre 2020) Le coronavirus est-il plus virulent avec le froid ? Lire l'article ici.

- (29 octobre 2020) Combien de morts si la prescription d'hydroxychloroquine avait été généralisée ? Résultat impressionnant... Lire l'article ici. Merci pour le lien !

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- Nouvelles du 30 octobre. 1er jour du 2ème confinement. Analyse de la situation en France

- (30 octobre 2020) En regardant les courbes de la France, le dérapage a été dès le déconfinement, 15 j après précisément. On a déconfiné bien trop tôt. Et puis à partir de fin juin, lente et inexorable montée des cas puis des décès. Le R(t) est revenu à un peu plus d’un, puis 1.3, avec une micro pause qui n’en était pas une en fait. Depuis 110 jours, le R(t) est de 1.3, donc la dynamique depuis 4 mois environ est la même (le modèle de Cori donne la même chose). Qu’on ne vienne pas dire qu’on découvre cela. Même aujourd’hui, elle n’a pas changé. Une exponentielle est indolore au début, mais mortelle après. C’est le coup du grain de riz sur l’échiquier. Donc, on ne voit rien de tangible sur la saisonnalité, etc. La dynamique est puissante et inchangée et elle vient de nos comportements sociaux. Rien d’autre. Ce qu’il aurait fallu faire : tester et isoler, mais pour cela, le résultat des tests devait être sur la journée au plus, et dans ce cas on aurait pu contenir, à condition d’imposer des reconfinements locaux si nécessaire. On l’a fait avec succès en Mayenne. On a renoncé ailleurs. Dommage et là il y a un réelle faute stratégique que l’on paie très cher sur le plan social et économique. Il ne fallait pas que les étrangers viennent en France (cela a contribué aussi à la situation pathétique en Europe). Bref, je ne crois pas du tout à l’effet de surprise. Cette dynamique était bien connue, et la docteure Catherine Hill le disait bien début septembre et j’étais d’accord avec elle. Donc, on finira par contenu le virus (2 ou 3 mois de confinement), mais si au prochain déconfinement, on fait comme au premier, ce sera le même scénario pour le printemps 2021… joyeux non ? C’est certain qu’avec des Raoult, Tubiana, Toussaint et Peronne en boucle dans les médias, le peuple français n’est pas prêt de comprendre quoique ce soit. Tragique réalité. Il serait temps de mettre les pendules à l'heure.

- (30 octobre 2020) Un modèle très intéressant sur la COVID-19. Il prédit l'immunité collective dans certaines parties des Etats-Unis. Je ferai des comparaisons, car l'approche est originale. Simulateur en ligne, mais pour les Etats-Unis. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (30 octobre 2020) Ajout de la Turquie dans les pays suivis, suite à une demande. Ils n'ont pas une situation catastrophique, bien meilleure que l'Iran en tout cas.

- (30 octobre 2020) Début d'inlexion dans la dynamique épidémique en Pologne. Si elle se confirme demain, elle sera prise en compte pour les projections des prochains jours.

- (30 octobre 2020) Covid-19 : pourquoi la deuxième vague est-elle plus forte ?. Lire l'article ici.

- (30 octobre 2020) Le bilan du coronavirus en France, jeudi 29 octobre 2020. Lire l'article ici.

- (30 octobre 2020) Des fêtes de fin d’année «en petit comité» et sous «couvre-feu», prédit Jean-François Delfraissy. Lire l'article ici.

- (30 octobre 2020) https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/charlatans-manipulation-michel-cymes-sa-tribune-au-vitriol-sur-la-deuxieme-vague_457262. Lire l'article ici.

- (30 octobre 2020) Les pandémies vont se multiplier et faire plus de morts, selon des experts de l'ONU. Ils se sont tellement trompés qu'on peut être perplexe.... Lire l'article ici.

- (30 octobre 2020) Un million de Français seraient actuellement porteurs du coronavirus, estime Véran. Là, il va un peut fort le ministre.... Lire l'article ici.

- (30 octobre 2020) Multiples petits ajustements pour tenir compte des évolutions dynamiques. Pays avec des signaux encourageants : Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni et Québec. Hormis ces derniers, presque partout c'est une reprise des cas de contamination qui est observée, même au Mexique. L'Inde et le Brésil semble dans une situation stable. Mais Fortaleza montre des signes d'une très légère reprise épidémique. Pas très encourageant...

- (30 octobre 2020) Exemple même d'un titre qui est faux... Pas d'accélération, la continuité d'une évolution épidémique inchangée depuis presque 4 mois ! Même exponentielle, mais on a trop attendu. Lire l'article ici.

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- Nouvelles du 31 octobre

- (31 octobre 2020) Hausse des cas et des décès, santé mentale… Le bilan hebdomadaire confirme la gravité de la situation. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Coronavirus à Marseille : Ouverture d’une enquête pour « mise en danger de la vie d’autrui » après une fête clandestine. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Une hausse des décès attendue après un pic de cas chez les plus âgés et en Ehpad. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) L’attestation qu’il faudra montrer pour les retours de vacances de la Toussaint. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Durant une pandémie, notre analphabétisme statistique peut être dangereux. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Confinement : Le professeur Delfraissy expose le scénario du mois de décembre. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Les experts ont mis en doute les lacunes et le manque de clarté dans l'enregistrement de l'état civil, les pratiques de test et la classification des décès dus au COVID-19. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (31 octobre 2020) Définition d'une personne décédé de la COVID-19 selon l'OMS. Lire l'article ici. Merci pour le lien !

- (31 octobre 2020) Les premiers effets du couvre-feu sont-ils visibles? Pas simple de conclure. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Confinement acte 2: "Tout le monde est dehors, on dirait une journée banale à Lyon". Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Transmission du Covid : enfants et école, la raison du boom des contaminations ? Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) 400.000 morts si on "laissait le virus circuler": d'où vient le chiffre évoqué par Emmanuel Macron? Ce chiffre est totalement délirant. Si on part sur une CFR de 1.3%, ce qui est 4 fois celui estimé et justifié, on trouve 240,000 décès et non 400,000. Pour un CFR de 0.3%, il est de 100,000. Actuellement, je calcule 62,000 dans les hôpitaux, et probablement la différence vient des personnes en EHPAD qui sont ajoutées mais non prises en compte pour les projections, dans la mesure où l'arrivée des chiffres est aléatoire et non définie par la date de décès. Avec Cauchemez et Fontanet comme co-auteurs, des gens sérieux a priori, cela montre le degré d'incertitude sur les simulations de la part des experts : un facteur 4 !!! Pour moi, ce sera plutôt sur le chiffre de 100,000 décès au max, dont 62,000 décès en hôpitaux, vu que le CFR pris en compte et stable vaut 0.33% pour la population générale, déduit de la pyramide des âges du pays en 2016 (sur la base des observations sur le paquebot Diamond-Princess, voir la section correspondante). Cela fait déja beaucoup de morts ! On verra qui aura raison en fin de course, mais il faut être très prudent sur des extrapolations excessives qui sont très anxiogènes, d'autant qu'une chose est certaine, on ne peut prendre ce chiffre comme argument au reconfinement. Trop incertain. Les lits occupés en soins intensifs, oui en revanche, et cela a toujours été le seul et unique critère valable, car le blocage des hôpitaux conduit à une mortalité secondaire et des drames personnels qui sont inacceptables dans une société moderne. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) En raison d’une surmortalité inexpliquée, un essai de médicament suspendu en France. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Didier Raoult : un recours devant le Conseil d’Etat contre le refus d’autoriser l’hydroxychloroquine. C'est une bonne nouvelle, car on aura l'heure juste. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Confinement : Réussira-t-on à « sauver » Noël ?. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Le coup de gueule de Michel Cymes après l'annonce du reconfinement. Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) La Belgique, confrontée à une crise majeure, décide « un confinement sans isolement ». Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) "On va vivre avec ce virus longtemps, sans doute jusqu'à la fin 2021". Lire l'article ici.

- (31 octobre 2020) Ce symptôme, qui passe souvent inaperçu, se trouve à vos pieds. Lire l'article ici.

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